Texte Marie-Christine Hugonot 1982 (Le Quotidien de Paris).
Claude Plessier à la Galerie Georges Lavrov par Marie-Christine Hugonot.
S'il est vrai que les peintures de Claude Plessier ont un air de famille (Di Rosa, Combas, Boisrond, Blanchard and C°...), il faut lui reconnaître le droit à la différence.
D'abord, Claude Plessier n'a plus vingt ans mais trente-cinq. L'esprit change. La liberté d'exécution, la spontanéité existent toujours, mais il n'y a pas de désinvolture abusive, de mépris du métier, de laisser aller, de défoulement.
Dans ce monde carnavalesque, apparemment anarchique, tout est construit. La composition, il ne s'en moque pas. Pas plus qu'il ne laisse au hasard le soin de marier les couleurs. Beaucoup d'humour, autant dans les oeuvres que dans leur titre.
Claude Plessier a passé l'âge des graffitis gratuits, sa sincérité ne fait aucun doute. Il ne profite pas d'un "courant", il est dans la mouvance, voilà tout.
(Trad prov esp Hugonot)
Texto Marie-Christine Hugonot 1982 (Le Quotidien de París)
Claude Plessier a la Galería Georges Lavrov por Marie- Christine Hugonot.
Si es cierto que las pinturas de Claude Plessier tienen un aire de familia (Di Rosa, Combas, Boisrond, Blanchard and C°...), es necesario reconocerle el derecho a la diferencia.
En primer lugar, Claude Plessier no tiene ya veinte años sino treinta y cinco. El espíritu cambia. La libertad de ejecución, la espontaneidad existen siempre, pero no hay desenvoltura abusiva, de menosprecio del oficio, de dejar ir, de liberación.
En este mundo carnavalesque, al parecer anárquico se construye todo. La composición, no se burla. No más que deja aleatoriamente el cuidado de casar los colores. Mucho humor, lo mismo en las obras que en su título.
Claude Plessier pasó la edad de las pintadas gratuitas, su sinceridad no deja lugar a duda. No aprovecha el "ejecutando", él está en la esfera de influencia, aquí todo.
(Trad prov Hugonot)
Text Marie-Christine Hugonot 1982 (Le Quotidien de Paris)
Claude Plessier with the Gallery George Lavrov by
Marie-Christine Hugonot.
If it is true that paintings of Claude Plessier have an air of family (Di Rosa, Combas, Boisrond, Blanchard and C°...), it is necessary to recognize the right to the difference to him.
Initially, Claude Plessier is not any more twenty years old but thirty-five. The spirit changes. The freedom of execution, spontaneousness always exist, but there is no abusive ease, contempt of the trade, to let go, of défoulement.
In this carnavalesque world, apparently anarchistic, all is built. The composition, it does not make fun about it. Not more than it randomly does not leave the care to marry the colors. Much humour, as much in the?uvres that in their title.
Claude Plessier passed the age of the free graffiti, his sincerity is not any doubt. He does not benefit from a "current", he is in mobility, here all.
|